Vos recettes vite-fée/bien-fée

Économie de gaz et d’eau pour cuire les pâtes et le riz.

Un physicien Italien qui a étudié le processus de cuisson des pâtes, a remarqué que le gaz pourrait être coupé à mi‑cuisson. L’idée a fait polémique mais à été testée et confirmée. Il est possible d’être encore plus économe en trois points. D’abord, d’après le réputé producteur de pâtes, Barilla, le gaz peut être même coupé au bout de 2 mn, puis les pâtes laissées à couvert pendant le temps de cuisson normal, les 2 mn précédente venant alors s’ajouter à ce temps de cuisson normal, surtout si on laisse la casserole sur un brûleur à gaz qui ne refroidit pas immédiatement. Ensuite, en faisant préalablement tremper les pâtes dans l’eau froide pendant 2h avant de les cuire, pour cette cuisson, il serait possible de se contenter d’une température de 80 ℃ au lieu de 100 ℃, c’est à dire un petit bouillon au lieu d’un gros bouillon. Puis il y a l’économie d’eau, au lieu de 1 l d’eau pour 100 g de pâtes, il est possible de n’utiliser que 500 g d’eau pour 100 g de pâte, ce qui contribue surtout en fait à économiser l’énergie nécessaire pour porter l’eau à la bonne température.

La même méthode peut être utilisée pour le riz. Mais avec le riz, il est même encore possible d’aller plus loin, en n’utilisant que juste l’eau qu’il faut pour hydrater le riz, sans égouttage, comme avec la traditionnelle cuisson pilaf, alias cuisson par absorption, sans nécessairement le faire revenir dans l’huile au préalable, ce qui consomme de l’énergie.

Voir entre autres : Thé, pâtes… Quelle est la solution la plus économe en énergie pour faire chauffer de l’eau ? (ouest-france.fr), Novembre 2022.

— Édit du 2023-05-16 —

Pour amener l’eau à ébullition en étant économe en gaz, voir : Re: Vos recettes vite-fée/bien-fée.

À la suite du message précédent.

Bien que le même principe d’économie d’énergie puisse être appliqué avec le riz, les temps ne sont pas les mêmes. En prenant comme exemple, un riz de Camargue dont le temps de cuisson affiché est de 15 mn, en appliquant la même règle qu’avec les pâtes, c’est à dire 2 mn de cuisson à ébullition puis laissé à couvert sur le brûleur chaud gaz coupé, pendant le vrai temps de cuisson, 15 mn, le riz n’est pas assez cuit. Même en laissent 5 mn de cuisson il ne l’est encore pas assez, à moins de l’aimer croquant (attention quand‑même à la digestibilité). Les temps qui conviennent pour cet exemple de riz, sont 7 mn de cuisson à ébullition à couvert, puis 10 mn gaz coupé à couvert. On pourrait être tenté de dire 2 mn + 5 mn de cuisson à ébullition, les 5 mn correspondant à un tiers du temps de cuisson normal, mais ce serait à vérifier avec d’autres riz ayant d’autres temps de cuisson normal.

Souvent les couscous, certains boulgours et même parfois certains riz, sont précuits, ce dont il faudrait tenir compte.

Toujours dans le registre des économies d’énergie de cuisson, voir aussi ce message : Re: Les farines et céréales : propriétés et usages.

Un bonne manière de préparer la consoude, est d’en faire une crème.

Prévoir : 60 g de limbe de consoude (qui nécessite environ 80 à 100 g de feuille entière), 140 g d’eau, 15 g de farine d’avoine, 5 g d’huile, 0,5 g de sel.

Retirer la nervure centrale des feuilles en les découpant. Hacher grossièrement ou finement. Dans une petite poêle (20 cm de diamètre), mélanger ensemble l’eau, la farine d’avoine, l’huile et le sel. Porter la poêle à ébullition tout en remuant. À l’ébullition, verser la consoude et mélanger jusqu’à ce que soit homogène. Couvrir la poêle, à partir du moment couvercle est assez chaud pour ne plus pouvoir y tenir les doigts, compter 5 mn de cuisson.

Cette crème de consoude est tellement agréable qu’on peut être tenté(e) de doubler les proportions. Il est possible de remplacer la farine d’avoine par de la farine de riz, mais c’est moins bon : à la fois moins crémeux et moins goûteux (goût de la consoude trop neutralisé par la farine de riz).

Cette crème va bien avec un riz au curcuma : 2 g de curcuma pour 140 g de riz (poids sec).

Normalement, la bourrache devrait bien se préparer de cette manière aussi, les deux plantes étant proches, tant au goût qu’à la texture et de la même famille (boraginacées). Contrairement à la bourrache, la consoude est vivace. Implicitement, c’est la grande consoude ou consoude officinale, qui est mentionnée ici.

Le curry n’est pas une épice, mais un mélange d’épices. Il existe même plusieurs recettes pour ce mélange d’épices.

La curry est parfois appelé cari.

Sur le laiteron.

Quand elles sont cuites entières ou très grossièrement découpées pour qu’elles passent dans la poêle, les feuilles de laiteron ont des goût uniques qui ne viennent pas avec la plante cuite hachée, mais à condition que la cuisson ne soit pas trop longue, 5 mn à compter du moment ou le couvercle est très chaud. Pas besoin d’aromates, même si le cumin devrait bien l’accompagner, mais pas en trop grande quantité.

Remarque : le laiteron est également intéressant en sauce épaisse ou crème, comme indiquée dans ce message, en remplaçant la consoude par du laiteron : Re: Vos recettes vite-fée/bien-fée. Le goût n’est pas le même que plus haut et la texture non‑plus.

Le laiteron dont l’amertume évoque celle du pissenlit tout en étant bien moins amer et dont certains goûts évoquent ceux de la laitue tout en étant plus riches, font ne pas s’étonner que cette plante était autrefois cultivée dans les potagers, d’où le nom d’une espèce, le laiteron maraîcher.

Les laiterons ne se valent pas tous, il faut éviter le laiteron rude. Ils se distinguent par le feuillage. Attention à ne pas confondre les laiterons avec les laitues scarioles, qui sont moyennement neuro‑toxiques (migraines et autres troubles), bien que les laitues cultivées en soient dérivées (eh non, elles n’ont pas le laiteron comme ancêtre).

L’ortie est très bien accompagnée par le jus de citron.

Le chocolat de dégustation de la marque premier prix de Auchan, celle avec le pouce en traits verts, est fameux lui aussi. D’abord pris uniquement pour son prix car en fin de mois, il a fait une bonne surprise. Il est moins aromatique que le Poulain, mais son goût de cacao ressort plus, il a moins de finesse que le Poulain, mais est plus éclatant, au point d’en avoir quelque chose d’assez festif. Le seul bémol est dans la texture : le Poulain a une texture onctueuse (ou lisse et crémeuse), que n’a pas celui de la marque avec le Pouce Vert, mais son goût est tellement agréable à garder que ce bémol se fait vite oublier. Le goût du Poulain ne persiste pas autant bien.

Pour retrouver un goût de cacao et un goût de chocolat festif, mieux vaut le Pouce Vert. Mais un problème avec ces marques, comme avec les marques distributeurs, est que la qualité n’est pas toujours autant constante qu’avec les marques qui tiennent à leur image, quoique même les marques peuvent faire défaut dans le contrôle qualité. Si par contre on préfère la finesse et l’onctueux, mieux vaut le Poulain.

Une différence pratique est que les carrés de la marque avec le Pouce Vert, sont en fait deux fois plus petits que ceux de Poulain, mais ils fondent moins vite.

La morille crue est toxique : Re: Plantes sauvages comestibles.

Noix de muscade : précaution d’emploi.

La noix de muscade est un excitant cardiaque (palpitation, tachycardie, etc) et peut même provoquer des hallucinations : Noix de muscade : attention à son effet hallucinogène ! (santemagazine.fr), Novembre 2017.